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. ° ° .

10 septembre 2006

Récapitulons.

alors au commencement il y eut : http://audiosexuels.skyblog.com
puis : http://jarmcpa.canalblog.com
et : http://roooh.canalblog.com
mais aussi : http://rocco3.free.fr/SPIP/
sans oublier : http://rocco3.free.fr/wordpress/

Mais maintenant il faudra compter sur : http://dervicheforfree.blogspot.com/

J'espère que cette fois-ci il aura un peu plus de chances de survie...

Edit : en fin de compte ce sera http://bienvuderviche.blogspot.com/ après quelques problèmes techniques...

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8 septembre 2006

J'aime pas les méchants :\

Hier soir au cinéma Plazza-Victor Hugo (devraient me sponsoriser chez Allociné...(et quel nom de cinéma de crotte quand même)) avait lieu une soirée spécial Benoit Delépine & Gustave Kervern (deux des troublions du Groland) pour la sortie de leur nouveau film (euh, c'est bien un film ?) Avida qui était ce soir précédé de leur précédent film (logique.) Aaltra sorti 2 ans plus tôt.

Commençons donc par le début. Aaltra donc.

Le film se démarque déjà visuellement. Du blanc et noir avec un fort contraste (très souvent l'image était cramée) et une espèce de grain mouvant. Pas des plus agréables pour les yeux mais faudra s'y faire. Pas de musique non plus, 'sert à rien. Pour le pitch, je vous laisse la version allociné, pour entrer dans le vif du sujet.
Déjà, des dialogues mauvais, ainsi que le jeu des acteurs. Je sais pas si c'était volontaire (ahah, la bonne excuse du c'est fait exprès), mais ça m'a posé un vrai frein pour entrer dedans, en cela que rien n'est crédible. Et pour un film qui repose sur la cruauté, ou l'immoralité du pékin moyen, ça le fait peu. J'étais plutôt gêné par l'humour "de batard" du film. Je ne dois pas être la cible type. Autant ça peut marcher dans un sketch du Groland, c'est court, c'est drôle, c'est marrant 2mn, mais tout un long métrage... OK on me dira que le réalisme et tout ça c'est pas le but de l'oeuvre, et patati, mais j'en avais besoin ici, et ça m'a fait défaut. Un vide donc. Toutefois la fin rattrape le tout, et fait relativement relativiser sur ce qu'on avait pu penser avant (ya peut-être pas de raison à ça, mais c'est ce que ça m'a fait).
Un peu comme quand vous buvez une boisson bonne au départ, mais qui laisse un mauvais goût sur la langue après. Sauf qu'ici, c'est l'inverse.

Après une courte pause, on enchaîne donc sur Avida. Difficile à décrire, à expliquer. Une suite de scène ou de situation, une évolution très lente mais distincte. Pas de scénario comme on en trouve conventionnellement. Des bonnes idées, d'autres moins, d'autres qu'on ne sait pas appréhender parce que... "!"
D'autres qui font réagir, peut-être désagréablement, mais ça reste une réaction. On peut donc se demander ce qu'on attend d'un film et du cinéma en général. Des sensations agréables ou des sensations tout court ? C'est une affaire de goût. Toutefois, même si sur la forme Avida est plutôt indigeste avec son non-sens et sa construction lente au possible, il m'a laissé une meilleure impression qu'Aaltra. (bah oui, en voyant les deux à la suite, on ne peut s'empêcher de les comparer).

Bref. Aaltra : \\//\\//\\//\\//\\//

Avida : \\//\\//\\//\\//\\//

8 septembre 2006

C'est beau le bonheur... au cinéma.

Pour remplir un peu ce blog et lui donner un sens, je vais faire l'effort d'écrire quelques compte-rendus de choses qui m'auront marquées... ou pas.

On commence avec Little Miss Sunshine, un film donc, sorti le 6 de ce mois. Un film qui nous montre une famille américaine moyenne... pas si moyenne que ça avec un père arrogant et obsédé par ses 9 méthodes pour être un winner et le succès de son livre qu'il appelle de ses voeux, le fils ado fan de Nietzsche (il manque rien ?) qui a fait voeu de silence jusqu'à ce qu'il entre à l'Air Force Academy (et qui déteste le monde entier, bien sûr, c'est un ado.), le grand-père héroïnomane viré de sa maison de retraite et pas mal centré en dessous de la ceinture, prof de danse à ses heures perdue de la fille, future reine de beauté (du moins dans sa cervelle ça doit être le cas), l'oncle suicidaire universitaire spécialiste de Proust et effondré par le rejet de son amant, et enfin la maman... comme il faut. Parce que oui, elle est la plus honnête, et possède tous ce que les autres n'ont pas, ou ne possède pas ce qu'ils ont quand c'est pas bien. Ainsi on se fait vite une idée assez claire des personnages, et on choisit plus ou moins son camp parmis les membres de la famille au long du film. Cependant, les personnages évoluent (ouais, comme les Pokémon) et on se rend compte qu'on peut se tromper sur un personnage, qu'ils sont tous respectablement humains. Et de ce côté là, le film est réussi puisque les clichés ne sont pas très tenaces et oscillent au fil des situations (parce qu'il y en aura) pour parfois voler en éclats.

Je n'ai pas encore parlé du propos du film (pas tant secondaire que ça) : la fille (Olive) apprend qu'elle a gagné un concours de mini miss de beauté (beuaarh) et peut participer à la finale en Californie... à des milliers de miles d'où réside la famille. Mais c'est bien sûr que toute la famille partira sur la route dans leur vieux Combi WV pour voir leur petite briller auprès de ses paires mini misses... enfin ce serait à quoi on devrait s'attendre.
Devant le voyage qui va se présenter à eux et tous les obstacles qu'ils vont rencontrer, la famille trouvera la définition d'une famille justement, et les spectateurs aussi. Une famille à l'américaine bien sûr. Faut pas déconner. En tout cas une famille qui peut nous faire rire ou pleurer, on le sait, le sent, mais elle nous mène par le bout du nez et nous fait plonger la tête la première dans leur bonheur flottant. Il n'a qu'à se laisser emporter par le flot. Je me suis presque noyé pour ma part, il me faudrait une bouée parfois...

En tout cas, du *trop d'émotion* tout mimi.

\V/\V/\V/\V/\V/

8 septembre 2006

Mon été 2006 vu par mon portable.

summer2006_copie2

ça doit donner quelque chose comme ça dans ma tête aussi...

29 juillet 2006

This is how it works... sort of.

       
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29 juillet 2006

:\

So many things to do... so few things done.

Screw me.

27 juillet 2006

ça ne peut pas faire de mal...

Au bistrot comme toujours
Il y a les beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion
Chacun deviendrait le larron
De la foire au pognon qui se trame ici
Allez danse avec Johnny

Se rappellent de la France
Ont des réminiscences
De l'ordre, des jeux, d'l'essence
Quand on vivait mieux
Il y avait Paul et Mickey
On pouvait discuter mais c'est Mickey
Qui a gagné
D'accord, n'en parlons plus

Un autre jour en France
Des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de 15 %
Charlie défends-moi
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui je jure que rien n'se passe
Toujours un peu plus

F.N Souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devra encore imprimer le rêve de l'égalité
On n'devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés...

//////////////////////////////////////////////////

J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
je suis plus que politique
je vais vite très vite
j'suis une comète humaine universelle
je traverse le temps
je suis une référence
je suis omniprésent
je deviens omniscient
j'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
j'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
dans la toile de mon réseau
Militant quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
j'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
j'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
Vous savez que je suis:
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
j'suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
je suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
je suis devenu omniprésent
je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science

Moi je vais vite très vite
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-soviétique
Amour
Aux quatre coins de la France


__________________


Ecrit en 1996 ? OK...

22 juillet 2006

Ah oui, au fait...

connard de padre.

Voilà, ça c'est dit.

21 juillet 2006

Mort aux mouroirs.

J'ai eu une pensée assez baddante aujourd'hui.
Dans mon boulot (erf, ce que ça me va pas de dire ça...) je traverse des maisons de retraite. Deux. Plus un service de moyen-séjour, et des services de médecine, chirurgie... ça fait beaucoup de vieux en tout. Beaucoup de grabataires aussi. Ils vous regardent passer, le dois incliné à 90° vers le sol, une main fébrile sur une glissière de couloir pour tenir debout. Ou bien assis, le bouche ouverte, sans un regard... quand ils ne sont pas tout simplement allongés dans un lit, torse nu (ouais, singulier parce que je fait référence à un homme en particulier que j'ai vu.), bouche ouverte, yeux clos...  Je parle des cas extrêmes bien sûr. Il reste des personnes avec qui on peut avoir une conversation sensée (enfin j'imagine, ça m'est jamais arrivé...). Bref, l'impression qui me venait en voyant ça était que ces endroits sont de véritables mouroirs, surtout avec cette chaleur, et que ce n'est pas d'une fin comme ça que je veux. Est-ce que j'accepterai de croupir dans un hospice, incapable de me déplacer, de me laver, de chier, constamment dépendant d'aides-soignants ? Certainement pas, à l'heure qu'il est. Je me disais même que je préfererai mourir avant. Volontairement. Je trouve quand même que les cas de suicides chez les personnes agées me semblent assez rares. Peut-être en entend-on tout simplement pas parler s'ils existent. Mais si ce n'est pas le cas, pourquoi ? La peur de la mort ? Sûrement. C'est n'est pas une fin "naturelle". Peut-être espérent-ils encore trouver du plaisir à vivre. Tant mieux pour eux si c'est cela, et je leur souhaite, mais où le trouver ? Famille ? Les intentions hypocrites du personnel soignant ? congénaires grabataires ? Ca me semble assez léger comme soutien. Ou alors cela ne leur vient tout simplement pas à l'esprit. Je me demande souvent comment pense les vieillards, à quel point leur cerveau est atteint par la vieillesse. L'idée de me retrouver un jour à cet état de légume m'insupporte. Mais quand même. C'est vrai. J'ai 20 ans. POURQUOI JE ME PRENDS LA TETE AVEC CA !!!

21 juillet 2006

Une Dour journée (c'est fou le nombre de jeux de mots pourris qu'on peut faire avec ce nom quand même.)

Put'd'bord'merd' .... je dois me retaper toute mon entrée en matière. Chier bordel. Bon, ça attendra un peu avant d'être réécrit, je reprends où j'en étais.

 

Je disais donc : premier son de la journée : Nervous Chillin, un groupe punk belge, plutôt accrocheur, set énergique (eh ouais, j'utilise du vocabulaire technique, sgac.), un début d'ambiance. J'apprécie. Par contre on repassera pour les caricaturaux “qui s'est reveillé avec la gueule de bois ce matin ?” - “Mouuuuuuuooooaaaaaooooiiiii”. Je déteste qu'un genre musical soit toujours assimilé à tout un tas de clichés qui gravitent autour, et dont on a bien du mal à se défaire. C'est peut être pour ça que je m'engage à fond dans aucun style, peut-être une peur d'y être enfermé et de perdre une soi-disante intégrité ou objectivité intellectuelle... Bref, je m'égare.

Je continue ma tournée des stages. Un groupe de hard-rock (ouais, ça fait peut être ringard à dire mais je saurai pas mieux le décrire...) “se la donne” à la Last Arena. Je passe rapidement mon chemin. Pas que ce soit absolument horrible mais bon, faut pas abuser...

Je me presse ensuite au pavillon Dancehall pour écouter ce que donne le Klub des 7, groupe de rap qui est un ... (et là je vous arrête tout de suite et vous c/c le texte de présentation du site web de Dour) : Nouveau projet de Fuzati et Detect du Klub des Loosers, le Klub des 7 réunit la crème du hip hop français. S'entourant de Gérard Baste des Svinkels, de Gravité Zéro (James Delleck & Le Jouage), de Cyanure et de Freddy K d'ATK, le crew fait beaucoup parler de lui.
Detect ayant un empêchement pour Dour, il sera remplacé au sein du Klub par DJ Battle.

Ca me plait assez, c'est vivant, pas caricatural, frais, ce qu'il faut de bounçant... intéressant de voir que Fuzati porte un masque en public, je l'ignorais, mais ça fait limite peur... je reste une vingtaine de minutes et migre vers la scène d'en face (le Eastpak stage...) voir le show des Guerilla Poubelle. Ca fait la troisième fois que je les vois en concert, mais ça fait quand même zizir. Une drôle d'effet quand même pendant le concert, je commence à avoir “honte“ d'apprécier ce groupe, mais en même temps j'ai pas envie que ce soit juste leur image de “groupe pour kids de 15 ans, sacs Eastpak et autocollants Slipknot et Korn à foison” qui me donne cette impression-là. Je pense que ce groupe n'a pas vraiment le public qu'il mérite. Les kids ont dérivé des Betteraves à GxP sans vraiment se rendre que le sens de leur chansons avait évolué, et qu'un minimum de conscience était requis pour apprécier... Après ça oui, on ne peut pas s'étonner qu'il pleuve des bouteilles sur les membres du groupe pendant le concert. Des gros-punks-purs-et-durs-qui-aiment-pas-les-fiottes-commerciales ont du s'en donner à coeur joie. Dommâge pour les gens du public ou photographes près de la scène qui ont bien du en profiter... Marrant à voir : les poubelles slamantes (ça devrait être disponible dans l'album photo sous peu... ou pas.), même si ici encore le public a été rappelé à l'ordre par Till, le chanteur, qui en a profité pour une légère digression sur l'incivilité des festivants qui jettentt leurs ordures où bon leur semble, souvent à terre. Je plussoie. Demain il pleut repris par la foule. Toujours sympathique, puis je retourne à la scène Dancehall où je retrouve Pierre et Adrien (ouais, je vous l'avais dit, plus de synonymes...).

Fin de set juste derrière la régie, on est assis (plus ou moins) et vue sur la scène. Bien vu Adrien.

 

Petit tour au Club Circuit Marquee pour jeter une oreille à Absynthe Minded, à la demande de Pierre. C'est sympathique. Du rock mais avec quelques instruments hétéroclites pour accompagner le tout (je ne sais plus lesquels, mais “hétéroclites”.).

 

Nouvelle migration ensuite vers la grande scène de la Last Arena voir le show des Wampas. Didier, le chanteur est vraiment un dingue de scène. Il se jette dans le public (bien que celle-ci soit éloignée de plus ou moins 2 mètres par des grilles), est porté sur une chaise au milieu de la foule, invite des jeunes filles sur scène à venir danser puis l'écraser, avant de le faire slammer. Il se balade parmis les badauds vers le fond du public, enlasse des gens au hasard (il parait que ça s'est passé juste dans mon dos. Je n'ai rien vu.). Ah aussi, il escalade les échafauds de la régie. Bref, même si musicalement on en fait rapidement le tour (surtout ce que je n'ai pas entendu leurs chansons que je voulais entendre, J'ai avalé une mouche ou Jalabert.) le show mérite le coup d'oeil pour la performance.

 

Je suis mes camarades ensuite jusqu'à la deuxième scène en plein air : The red frequency stage, où le groupe de dub (c'est pas de la daube hein !) TOK y va de ses petits airs bien entrainant. J'apprécie, mais même si j'avais déjà entendu. Toutefois ça ne m'empêche pas de partir avant la fin pour aller voir The Real McKenzies (au Eastpak Stage, toujours...). J'aime beaucoup encore. Très énergique, beaucoup de puissance dans leurs morceaux, j'arrive à temps pour entendre le seul morceau d'eux que je connais et qui m'arrache quelques jumps sur place. Bémol toutefois pour le son très criard et qui ne nous laissait pas entendre la cornemuse (parce que, ah oui, c'est du punk aux relants écossais, avec chanteur en kilt). Ici encore, le chanteur nous propose d'aller nous chercher une bonne bibine après le concert, clichéchéchés...

 

Je fais un détour voir ce qu'est que Mono : du rock expérimento-atmosphérique. Si j'avais la patience de rester, j'aurais peut-être pu y trouver quelque chose d'intéressant, mais là désolé les gars, j'ai des gens à retrouver. Surtout que pour être tomber juste entre la fin d'un morceau et le début du suivant, je n'ai pas eu grand chose à me mettre dans les oreilles.

 

De nouveau au Red Frequency Stage avec les mêmes, voir le show de Luciano, du raggae. Ce n'est pas horrible, mais il faut bientôt que je les quitte pour retrouver Two Gallants !!! Enfin.

Je suis au premières loges ; juste devant la grille, pratiquement en face d'eux. J'ai pu avoir quelques jolis clichés. Les deux jeunes gens arrivent sur scène avec un pote à eux, une espèce d'épouvantail avec la tête d'un mélange entre Jabba le Hutt, et Willy d'Arnold et Willy, adulte. Passons, d'autant plus qu'il n'a pas vraiment d'intérêt pendant la prestation. Les deux bonhommes ne sont pas très communiquant, tout juste quelques mots pour dire que c'est la dernière date de leur tournée, et donc qu'il faut les excuser s'ils prennent leur temps. Parce qu'ils le prennent. Ils font durer chaque morceau autant que possible, avec les accords de guitare du début et les roulements de batterie de fin interminables. Mais c'est propre. Le chanteur est formidable à voir, et surtout à entendre. Ecorché vif, il est vraiment intense. On comprend en le voyant chanter et jouer que monsieur n'a pas vraiment envie de lacher des sourires à tout bout de champ. Ca ne fait peut-être pas sens mais je me comprends. J'ai aimé voir d'autres amateurs du groupe devant près de moi, à applaudir les premières notes d'une chanson parce qu'ils la reconnaissent, à demander une chanson à jouer, à chanteur les paroles... j'aurais bien voulu leur parler, mais... non. Donc, show très maîtrisé et intense, mais petite déception de n'avoir pas entendu certains titres comme Fail hard to regain ou Losin' out, mais les gaillards ont préféré faire le choix des longs morceaux à ambiance, et je les comprends. On sentait vraiment une intensité évoluer pendant leurs chansons. Je n'ose pas dire que j'ai été déçu juste pour certains titres que je n'ai pas entendu, mais c'est quand même mon “coup de coeur” du festival, sponsorisé par Orange(c) et Decathlon(tm)(r). Pas de rappel. Dommage, mais visiblement le temps et compté, et ça n'a pas vraiment l'air d'être le genre du groupe de simuler une fin de concert juste pour se faire désirer. A noter les membres du groupe qui aident les techniciens à ranger, à moins qu'ils voulaient simplement pas qu'on touche à leurs instruments... Parce que oui, le chanteur avait une boite où il fouillait souvent, et d'où il a notamment sorti son harmonica, avec harnais, puisqu'il jouait de la guitare en même, j'ai trouvé ça assez impressionnant de gérer si bien 2 instruments à la fois, même s'il avait un peu l'air de porter un appareil dentaire pour handicapé mental, lorsqu'il chantait avec ce harnais au cou...

 

Je rejoins les autres et vais me payer un mexicanos à 4 jetons (oui, les jetons c'est la monnaie du festival, le cours de change est de 7€ pour 8 jetons food ou 4 jetons drink). Mexicanos que je regretterai vite par manque de légumes, mais le jour où je pourrai faire une action que j'aurais pas à regretter...

Après cet interlude, retour au Club circuit Marquee voir Adam Green, le chanteur des Moldy Peaches, groupe que j'ai récemment découvert mais dont j'apprécie la fraicheur. Dommage qu'ils n'existent plus depuis 3-4 ans... Adam Green en solo, c'est folk. Sa voix ne sonne pas pareil que celle que je lui connaissais avec le groupe. Plus grave, à la Johnny Cash. Je n'adhère pas des masses, et je quitte donc mes compagnons pour aller voir Mad Caddies. Toujours au Eastpak Stage...

 

Le moins qu'on puisse dire est que ces gars ont de la patate. Beaucoup de bonne humeur, de chaleur, d'énergie dans leur jeu, un bon ska punk qui vous réveille, avec un public présent à l'appel. J'arrive pour certains de mes titres préférés, dont Drinking for eleven, leur balade aux relants reggae. La public apprécie également. Ils finissent sur un titre inconnu pour moi mais que le public repris en coeur (leu leu leu leu leuuuuuuu...). Très bonne impression. En sortant, j'apprends via portable que mes camarades sont rentrés se reposer au camping, et le nouveau rendez-vous est fixé à 22h30, ce qui me donne une heure. Problème : j'ai très soif, il n'y a pas d'eau de disponible sur le site, je n'ai que des tickets food, les tickets drink sont trop chers. J'essaie donc de simuler une impression boisson en m'achetant un thé à la menthe et une glace à l'eau. Réussite mitigée. A ce moment, rien de connu de ma part sur les différentes scènes. Je vais fourrer mon nez un peu partout. La fin des Datsuns sur la grande scène extérieur, c'est très rock'n'roll, assez sympathique. J'en profite pour un petit repos dans la terre poussiereuse. Je vais aussi voir Animal Collective, et le résultat est plutôt... erg... disons que ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. Une sorte d'électro-rock expérimental, des tonnes d'effets, l'organiste jouant avec une lampe-torche sur le front... “c'est space”, comme j'ai entendu dire à la sortie. J'approuve. La scène d'en face : Matthew Herbert, du rock jazzy sauce gospel, c'est pas non plus ma came...

 

Retour donc au “poteau de rendez-vous” pour attendre mes camarades. Poteau qui a le malheur de se situer en face du Dancehall Hall ou se produit “Lady Dielna & Rezeda”. Un R&B niais au possible, mais le concert descend très bas dans la déchéance quand la demoiselle se met à rapper... “ton frisson frissoneux”... beuaaarh... A noter aussi un joli “ça fait zizir” de la dite demoiselle quand elle demande si le public est chaud, public qui lui répond sans grande conviction.

Bref, les autres arrivent, et nous nous dirigeons vers la grande scène, pour les Dandy Warhols. Je ne connais que quelques titres, mais des titres qui me plaisent, je me dis donc que ça peut donner quelque chose de sympathique.

 

Ils arrivent donc, après une introduction par un des organisateur. C'est pas horrible à écouter, mais ça devient vite lourd, car vraiment monotone... La fille qui est avec eux sur scène (je n'ai pas vraiment trouvé son rôle dans le groupe...) a une fois vraiment agaçante quand elle prend la parole. Le chanteur a l'air très mou. Le public a quand même l'air heureux, chante, tape dans les mains...

Le concert se finit après 1h15, comme prévu, et sans rappel. On aurait pu voir La Caution à la place, dommage... Mais pas de répis pour les crados ! C'est bientôt l'heure de “...and you will know us by the trail of dead” (bordel, y'avait pas plus simple à prononcer ? Pensez aux français qui sont des merdes en anglais :p ). On laisse Adrien que ça n'intéresse pas vraiment sur le carreau et on se dirige vers la scène. J'avais déjà entendu quelques morceaux du groupe, mais sans me rapeller exactement ce que ça donnait, je me rapellais avoir apprécié. Et en les voyant jouer, j'adhère vraiment. C'est très puissant, assez lourd, tout en restant mélodique et sans tomber dans le bourrin. J'aime beaucoup. On fait une petite excursion pendant le concert et revient pour la fin, qui arrive 10 mn plus tôt que prévu... dommage. Mais c'était vraiment bon. Une bonne surprise, même si maintenant leurs morceaux studios me donnent une impression pas aussi emballante...

Fin du concert donc, et on retrouve Adrien. Petit tour du côté des Fils de Teuhpu en attendant Booba, que les frères Cuingnet veulent voir. On aura beau attendre, il n'arrivera pas... C'est le DJ de la Caution qui fera office de bouche-trou. Aucune explication. Rien sur la non-venue du rappeur. Bon, perso, j'osef un peu mais c'est pour le geste de pas prévenir... Les fils de teuhpu, donc, assez joyeux, beaucoup de cuivre, sans que ça me convainque totalement. Les deux autres encore moins apparement, mais l'ambiance est là sous le chapiteau. Ca slam dur. Adrien nous quitte, il veut aller écouter de l'électro apparement. Pas vraiment d'au revoir. On erre un peu devant les différentes groupes/DJ's avec Pierre, jusqu'à ce que je lâche ce qu'il voulait entendre apparement : je vais coucher. Il me répond la même chose. On se dit donc au revoir puisque je ne le reverrai sûrement pas le lendemain. Ouais salut c'était cool, à plus.

Dodo dans la voiture. 4H tout de même, ça aurait pu être pire. Quelques petits souvenirs sur le pare-brise de la voiture des frangins avant de reprendre le cap pour la France.

 

Conclusion générale : Très bon moment. Dabonnezik. Beaucoup, trop, de publicité et de commerces. Mais c'est le nerf de la guerre à ce qu'on dit... Déçu aussi par l'attitude des festivaliers, le site était horrible de saleté, le sol jonché des cadavres de verres, bouteilles, papiers... pas très joli joli pour un festival qui misait sur l'environnement. Ils veulent inciter ces gens à trier alors qu'ils n'ont même pas la présence d'esprit de mettre leurs déchets à la poubelle. Il faut quand même dire que les poubelles étaient assez rares sur le site, ou bien souvent pleines. Est-ce que les organisateurs ont jeté l'éponge vers la fin devant l'ampleur de la tâche ? Ou bien ils ont trouvé que cela ne valait pas la peine vu l'attitude du public ? En tout cas, c'est quelque chose qui me choque vraiment, et tout le monde croit que c'est normal car tout le monde fait la même chose, un cercle vicieux.

Enfin voilà quoi ! Dommage quand même de ne pas avoir goûté au camping, c'est ce qui donne son charme à Dour, à c'qui parait ! Voilà. Pas énormément de rencontres, peut-être aurait-il fallu venir plus longtemps, surtout que je j'aurai adoré voir d'autres groupes passés avant que j'arrive : 65daysofstatic, Flogging Molly, TTC... mais c'est ainsi. Les autres projettent déjà de revenir l'an prochain. Ca reste à voir pour ma part, mais c'est probable. Sur ce, je rends l'antenne (nan mais ça va quoi, elle valait rien d'façon ton antenne, tu peux la reprendre...).


Je termine quand même par mon podium-coup de coeur-top hits 2006-top of the pops de la journée :

1. Two Gallants.
2. ... and (...) trail of dead.
3. Mad Caddies.

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